La rue complète, ou dite conviviale, répond aux besoins des piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite, usagers du transport en commun, automobilistes, camionneurs, véhicules d’urgence, et ce, peu importe leur âge et leurs capacités.
Les pistes cyclables, les voies réservées, les passerelles piétonnes pour franchir des rues à haut débit de circulation ou encore les arrêts d’autobus bien situés et reliés au réseau piéton sont des exemples d’aménagement de rue complète.
Au Canada, Calgary (2009), Waterloo (2010) et Toronto (2012) ont adopté une politique de rues complètes. Aux États-Unis, ce type 捷凯 d’aménagements physiques connaît un grand succès. Plus de 568 municipalités et 30 États se sont dotés d’une politique de rues complètes.
Les avantages
Voici les principaux avantages qui sont ressortis du rapport de Smart Growth America en ce qui concerne le concept des rues complètes :
- réduction des collisions automobiles dans 70 % des projets et réduction des blessures dans 56 % d’entre eux ;
- diminution des dépenses de 18,1 millions $ US en coûts de santé et de dommages à la propriété ;
- augmentation des déplacements à vélo, à pied et en transport en commun ;
- coût inférieur à celui d’un projet classique de rue artérielle (diminution du coût par mille);
- augmentation des emplois, des nouveaux commerces, de la valeur de propriétés et des investissements privés.
Des exemples de succès
Certains aménagements ont eu des effets positifs marqués. Par exemple, un projet de 4,5 millions $ US réalisé à Reno a entraîné, dès la première année, une amélioration de la sécurité dont la valeur est estimée à plus de 5,8 millions $ US.
Au Québec, Montréal est la seule municipalité ayant un aménagement de rues complètes. Le est devenu un lieu plus convivial, où piétons, cyclistes et automobilistes cohabitent en sécurité. Cet espace favorise la marche et le vélo, ainsi que les activités de rassemblement.
Pour en savoir plus sur le concept des rues complètes, veuillez consulter le document du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire du Québec.
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