Pour une meilleure qualité de l’air

Une mauvaise qualité de l’air extérieur représente un danger pour l’ensemble de la population, et en particulier pour les jeunes enfants, les personnes âgées et celles aux prises avec certains problèmes de santé. L’une des approches bénéfiques pour contrer ce problème consiste au verdissement des espaces. Voici quelques pistes en ce sens pour que les polluants n’atteignent pas des niveaux trop élevés dans votre municipalité.

Selon le Bilan environnemental 2017 sur la qualité de l’air à Montréal, « une journée est considérée comme mauvaise dès que les concentrations de particules fines (PM2,5) sont supérieures à 35 μg/m3 pendant au moins trois heures. Une journée est caractérisée comme un jour de smog lorsque les concentrations de PM2,5 sont supérieures à 35 ug/m3 pendant au moins 3 heures sur plus de 75 % du territoire de l’agglomération. En général, lors d’un jour de smog, les concentrations de particules fines demeurent élevées pendant 24 heures et parfois plus longtemps. »

Outre ces particules fines qui peuvent pénétrer profondément dans le système respiratoire, les polluants susceptibles d’altérer la qualité de l’air sont l’ozone (O3), le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2) et le monoxyde de carbone (CO). D’où viennent ces composés? Principalement des véhicules à moteur, des procédés industriels, du chauffage (mazout, bois, propane, etc.) et des feux de forêt.

Des clés pour veiller à la qualité de l’air de votre municipalité

Miser sur la vigilance

L’indice de la qualité de l’air est un outil d’information conçu par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). Mis à jour toutes les heures, il permet de savoir si la qualité de l’air de votre région est bonne, acceptable ou mauvaise.
Pour obtenir davantage de renseignements sur les enjeux de santé liés à la qualité de l’air (symptômes, quand consulter, facteurs de risque, etc.), et pour déployer des mesures de conscientisation citoyenne, consultez : Effets de la pollution de l’air sur la santé.

Opter pour les solutions vertes

Dans le texte Verdissement, santé et économie : quand les chiffres parlent!, paru en décembre 2017 dans un bulletin de l’Institut national de santé publique du Québec, on soutient que l’une des recommandations de santé publique pour favoriser la résilience des villes en matière de changements climatiques passe par le verdissement. Les végétaux, et tout particulièrement les arbres, jouent un important rôle dans le processus de filtration de l’air, car ils capturent les polluants et les particules qui y sont présentes. Au-delà de leur rôle esthétique, les parcs, les forêts urbaines, les friches urbaines, les jardins et les arbres de rues jouent ainsi un rôle crucial pour la santé de la population.

Au-delà de la qualité de l’air

Non seulement les plantes et les arbres ont le pouvoir d’enrayer les polluants et les particules présents dans l’air, mais ils concourent également à la réduction des effets des îlots de chaleur et du bruit lié à la circulation ainsi qu’à la rétention des eaux pluviales. Il a par ailleurs été prouvé que les espaces verts contribuent à une meilleure qualité de vie des citoyens, en leur offrant des lieux consacrés aux loisirs et à la détente.

Pour obtenir plus d’information sur le sujet, consultez le document produit par l’Institut national de santé publique du Québec : Valeur économique des effets sur la santé de la nature en ville.

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