Ici comme ailleurs, l’agriculture urbaine connaît un essor important. Les élus sont conscients que ce type d’agriculture s’avère un excellent moyen pour contribuer à améliorer la santé et la qualité de vie des citoyens et à stimuler l’économie locale. Voici justement des exemples inspirants de villes hors Québec qui ont montré une réelle volonté politique en agriculture urbaine.
1. Un article de loi pour légaliser l’agriculture urbaine commerciale
Boston a décidé de commercialiser la vente des aliments récoltés sur son territoire. C’est notamment le Bureau des initiatives alimentaires, créé en 2010, qui a mené ce projet à terme. Depuis, l’article 89 a vu le jour, ce qui rend l’agriculture urbaine commerciale légale. Une application intégrant l’article 89 au règlement de zonage de Boston a aussi été créée. Il suffit d’y entrer une adresse pour savoir le type de ferme qu’il est possible de développer à cet endroit. L’application fournit aussi des informations nécessaires pour bien réaliser un projet de ferme commerciale.
2. Des règlements de zonage pour faciliter l’agriculture urbaine
Le nouveau règlement approuvé par le conseil municipal d’Edmonton établit que des fermes urbaines extérieures, des fermes urbaines intérieures et des jardins urbains peuvent se développer dans la ville. Une action de plus qui s’inscrit dans Fresh, la stratégie alimentaire et d’agriculture urbaine dont s’est dotée Edmonton en 2012. Depuis la création d’un conseil de politique alimentaire en 2014, l’agriculture urbaine est plus présente sur le territoire, ce qui a pour conséquence de stimuler l’économie locale et de rendre la ville plus durable du côté environnemental.
3. Des systèmes alimentaires repensés
De plus en plus de villes revoient leur système alimentaire pour le rendre plus local et plus durable. Le succès d’une telle démarche demande au secteur privé et à des partenaires ne travaillant pas directement en alimentation de travailler ensemble. En Angleterre, à Bristol, les entreprises qui souhaitent obtenir les contrats de restauration des hôpitaux et des écoles sont obligées d’utiliser des aliments provenant de la région. Du côté de Quito en Équateur, les supermarchés doivent offrir au moins 11 % de produits provenant de petites entreprises ou de producteurs artisanaux.
Pour en savoir plus à propos de l’agriculture urbaine au Québec, veuillez consulter le site du Réseau d’agriculture urbaine du Québec.
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