4 suggestions simples pour manger mieux dans les camps de jour

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Comme bien des petites municipalités, celle de Saint-Donat, au Bas-Saint-Laurent, rêvait de pouvoir offrir un été extraordinaire aux jeunes qui fréquentent son camp de jour. On y voulait des jeunes actifs, heureux, intéressés et à qui on pouvait faire vivre des journées d’activités hors du commun… Mais bon, on y retrouve une population totale de moins de 1000 personnes et aucun parc aquatique! Alors comment s’y prend-on pour réussir l’impossible? On se retrousse les manches, on implique la communauté et on laisse aller son imagination!

Au cours de l’été 2015, 28 jeunes de 5 à 11 ans se sont inscrits pour passer un été rempli de découvertes auprès des 2 monitrices embauchées par la municipalité. Kariane Lavoie, coordonnatrice en loisirs, nous présente quelques idées mises de l’avant dans son milieu pour que les jeunes mangent mieux tout en ayant un plaisir fou!

Volet manger mieux : et pourquoi pas un Popsicle aux épinards?

L’idée d’offrir des ateliers culinaires n’est pas nouvelle. Par contre, lorsque les animateurs de camps sont à peine sortis de l’adolescence et pas très habitués à cuisiner eux-mêmes, le défi peut s’avérer un peu gros! Le secret? Faire aller ses contacts et impliquer la communauté!

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Certaines écoles ont des enseignants, des cuisiniers, des techniciens de services de garde formés pour donner ce genre d’atelier. Certains milieux ont aussi des nutritionnistes retraités, des parents créatifs et disponibles, bref, pourquoi ne pas tenter de recruter des bénévoles?

C’est ainsi que Manon Corbin, enseignante au primaire en congé estival, a accepté de venir donner un atelier par semaine bénévolement. Manon a eu la chance, au cours des dernières années, d’être outillée par Les ateliers 5 épices afin de pouvoir faire vivre des ateliers culinaires à ses élèves. Relever le défi auprès de jeunes de camps de jour avec un objectif de cuisine sans cuisson, nutritive et différente a été fait avec brio! Voici quelques-uns des aspects ayant rendu son expérience positive :

1. Puisque les camps de jour ont peu d’équipement, choisir des recettes simples et peu coûteuses est essentiel. La Mitis en forme et en santé, partenaire du projet, a d’ailleurs créé un petit recueil clé en main exprès pour animer ce type d’atelier.

2. Offrir aux enfants de découvrir de nouveaux aliments comme les pois chiches ou les épinards, dans des recettes « pimpées » comme de la pâte à biscuit crue pour les pois chiche et des popsicle pour les épinards permet de leur donner toutes les chances de les apprécier!

3. Partager les responsabilités selon l’âge des enfants est aussi essentiel; ainsi, les plus vieux peuvent être les grands chefs ou les lecteurs tandis que les plus jeunes peuvent être les responsables des ingrédients et même les gardiens du silence (c’est si facile de les entendre s’emballer un peu trop fort dans le feu de l’action!)

4. La collaboration avec la responsable des loisirs qui se chargeait des achats avant l’atelier a également permis de maintenir l’engagement bénévole tout au long de l’été. Arriver sur place, s’installer, voir les enfants attendre le moment du début avec fébrilité c’est super motivant (alors que faire l’épicerie l’est un peu moins!)

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Le clou de son expérience? Voir les jeunes intéressés à cuisiner et goûter des aliments inconnus, à ramener les recettes chez eux et les entendre dire qu’ils vont les refaire à la maison. Ça permet de croire que ce don de soi peut faire une petite différence pour eux!

Vous souhaitez avoir des idées et échanger avec Kariane ou Manon sur leur expérience? Voici leurs coordonnées : vous pouvez joindre Kariane à [email protected] et Manon à [email protected].

 


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Source : Québec en Forme, rédaction : Mélanie Tremblay, agent de développement Québec en Forme,