Le bruit environnemental : pourquoi agir?

 

Défini comme du bruit de toute nature, sauf celui généré en milieu de travail, le bruit environnemental est loin d’être une simple nuisance. Il représente plutôt un important risque pour la santé et la qualité de vie de la population. Pourquoi les municipalités et les MRC ont tout avantage à considérer cet enjeu quand vient le temps de penser à l’aménagement de leur territoire ? On vous expose ici quelques-unes des raisons.

5 raisons de réduire le bruit environnemental

1

Qu’il provienne de la circulation routière (la principale source pour les transports), ferroviaire ou aérienne, de chantiers de construction, du voisinage ou d’activités de loisirs, un excès de bruit peut entraîner de nombreux problèmes physiques, comme des pertes auditives, des acouphènes, des perturbations du sommeil et des maladies cardiovasculaires.

2

Un trop haut niveau de décibels peut aussi avoir une incidence sur la santé psychosociale des citoyens. En milieu scolaire, des effets défavorables sur les capacités cognitives des élèves ont par exemple été prouvés. En compromettant la capacité à se concentrer, à mémoriser de l’information et à bien comprendre les paroles, le bruit peut, notamment chez les plus jeunes élèves,  représenter un frein à la performance académique.

3

Aux prises avec des problèmes de bruit qui briment leur quiétude, des individus ou des regroupements peuvent formuler des plaines ou initier des recours légaux (poursuites) témoignant de divergences au sein de la société.

4

Le bruit s’immisce aussi dans la sphère économique. En 2013, les coûts liés au bruit environnemental au Québec ont été évalués à au moins 679 millions de dollars. Dans les zones particulièrement affectées, les valeurs foncières chutent, ce qui a des répercussions sur les revenus fonciers, plus faibles, pour les municipalités, ou lors de la revente pour les propriétaires.

5

Une large part de la population est concernée par les problématiques liées à des bruits environnementaux nuisibles susceptibles de se traduire par des dérangements. Selon des données estimées en 2014, c’est au moins 640 000 personnes de 15 ans et plus qui y seraient exposées.

Pour en savoir plus sur le sujet, consultez l’Avis sur une politique québécoise de lutte au bruit environnemental: pour des environnements sonores sains, publié en 2015 par l’INSPQ.

 

Surveillez également notre prochain billet dans l’infolettre du début octobre, où il sera question de pistes de solutions quant à l’aménagement favorisant la réduction du bruit environnemental.