Transport actif : 3 actions pour aider les piétons et les cyclistes

cyclistes

De tous les usagers de la route, les piétons et les cyclistes sont les plus vulnérables. Voilà pourquoi il faut les considérer en priorité dans l’aménagement urbain et dans la gestion de la circulation. Pour ce faire, il est important de bien distinguer les besoins des piétons de ceux des cyclistes.

1. Rendre les trajets sécuritaires

Les piétons se déplacent majoritairement sur de courtes distances. Ce sont aussi des usagers de la route très mobiles. Particulièrement sensibles à la qualité de leur environnement (sonore, visuel, olfactif), les piétons n’utilisent pas les itinéraires dangereux ou en mauvais état. Les personnes qui se déplacent à pied ont besoin de liberté puisqu’ils souhaitent se déplacer partout dans une ville. Il est également important pour eux d’avoir accès à des parcours sécuritaires, pratiques et agréables.

cyclistes

2. Éliminer les barrières

« Aménager nos villes et nos villages en pensant aux besoins des piétons, c’est les rendre praticables pour tous, des plus jeunes aux plus âgés. Cela passe notamment par éliminer progressivement les barrières physiques comme les autoroutes et surtout, éviter d’en créer de nouvelles. Accueillir les écoles et les commerces au cœur des quartiers, garantir un entretien adéquat des trottoirs et de la voirie sont d’autres actions qui peuvent encourager les citoyens à devenir piétons au quotidien », mentionne Jeanne Robin, co-porte-parole de Piétons Québec.

cyclistes

3. Des espaces séparés pour les cyclistes

Les cyclistes sont capables de parcourir de plus longues distances et plus rapidement. L’enjeu pour eux ne concerne pas la distance, mais les difficultés qu’ils rencontrent sur la route. « Pour offrir un partage harmonieux de la route, les avancées de trottoir ou encore les dos d’âne allongés sont des mesures intéressantes pour modérer la circulation sur les rues plus tranquilles. Du côté des rues plus achalandées, la plupart des cyclistes préfèrent circuler à l’écart des voitures. Il est donc préférable d’offrir un espace réservé ou séparé physiquement de la circulation aux vélos », indique Antoine Hébert Maher, chargé de projet, transport actif chez Vélo Québec.

Le Mouvement vélosympathique encourage justement les collectivités à faire du vélo une réelle option en matière de transport et de loisirs pour tous. De nombreux outils et un service de soutien sont offerts aux collectivités qui choisissent d’adhérer à la démarche.

Si vous souhaitez créer des aménagements encore plus favorables et sécuritaires pour ceux qui se déplacent activement dans votre municipalité, n’hésitez pas à contacter l’équipe de Piétons Québec ou Vélo Québec.

 


Un autre billet susceptible de vous intéresser:

Les 5 axes d’une collectivité « vélosympathique »