Des outils pour échanger sur les perspectives

Un temps d’arrêt pour mieux anticiper le futur

Près de 10 ans après s’être vu confier le mandat de promouvoir les saines habitudes de vie chez les jeunes de 0-17 ans et leur famille, l’heure est au bilan pour Québec en Forme. Nous souhaitons profiter de cet exercice pour engager un dialogue avec nos partenaires sur des perspectives d’avenir afin de maintenir le mouvement en faveur des saines habitudes de vie au Québec. Ainsi, en complément à la publication du livre Pour un Québec en Forme, un recueil d’histoires authentiques qui illustre comment le changement a pris forme sur le terrain, nous proposons également quatre fiches bilan.

Elles s’adressent aux décideurs des municipalités, des écoles, de la petite enfance et du secteur agroalimentaire. Elles illustrent les principaux projets soutenus par Québec en Forme depuis 2007 et exposent des propositions de collaboration pour 2017-2022[1]. Les fiches bilan témoignent également d’apprentissages qui découlent de notre expérience d’accompagnement et d’attentes de la population[i].

 

2017-2022 : Davantage de projets pour l’environnement politique et physique

Influencés par la forte préoccupation de nos partenaires terrains pour la qualité de l’intervention et le développement de compétences chez les jeunes, la majorité des projets soutenus par Québec en Forme depuis 2007 ont contribué à transformer l’environnement socioculturel. Les décideurs sont, quant à eux, de plus en plus sensibilisés au concept d’environnements favorables et conscients du lien avec leur mission, leurs pouvoirs et leurs compétences. Nous observons un nombre grandissant d’organisations qui intègrent les saines habitudes de vie dans leurs politiques, leurs plans ou leur programmation. Toutefois, leur mise en œuvre peut nécessiter des investissements importants, notamment lorsqu’il s’agit d’infrastructures. Ainsi, nos fiches bilans intègrent plusieurs propositions de collaboration pour 2017-2022 en ce qui a trait à l’environnement physique et politique, notamment avec les municipalités et les écoles.

 

Des apprentissages qui découlent de notre accompagnement

Bien que les apprentissages puissent différer selon le milieu de vie, nous sommes en mesure de dégager des fiches bilans certains facteurs de succès communs.

  • Les saines habitudes de vie devraient s’intégrer à des préoccupations du milieu de vie : qualité de vie, réussite éducative, développement global de l’enfant.
  • Le déploiement d’une stratégie multi paliers (local, régional, national) et l’accompagnement facilitent les changements de pratiques dans les organisations.
  • Partir d’une analyse des besoins permet au milieu de vie de choisir le moyen qui convient le mieux à sa réalité.

N’hésitez surtout pas à les utiliser ces fiches bilan et au besoin, à entrer en contact avec le responsable régional de Québec en Forme de votre région pour toute question sur le contenu.

 

François Grenier, coordonnateur de la démarche PSNM pour Québec en Forme | [email protected]

 Mathilde St-Louis-Deschênes, conseiller en activité physique, Québec en Forme | [email protected]

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[1] Les perspectives d’actions proposées dans les fiches bilans s’appuient sur le fruit des initiatives de différents milieux de vie, de l’expérience de Québec en Forme et parfois d’entrevues auprès d’experts. Elles n’ont nullement la prétention d’être prescriptives ni exhaustives.

[i] Les statistiques qui témoignent des attentes de la population sont tirées de sources diverses.

Ad hoc recherche (2016). Étude sur les retombées de Québec en Forme 2007-2015. Volet 3 : Sondage auprès de la population générale.

ISQ (2013). Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 2012. Gouvernement du Québec, 105 pages.

Léger (2015). Les aspirations des Québécois en matière de politiques sociales.

Léger (2016). Opinions et attitudes à l’égard d’un mode de vie physiquement actif. Population générale (sondage répété 2016).

Léger (2016). Sondage populationnel entre le 12 et le 26 juillet 2016 auprès de 1501 Québécois pour le compte de l’Observatoire des tout-petits.